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La Ligue des droits de l’homme et la démocratie !

Alexis Deswaef, président de La Ligue des droits de l’homme est impressionné par l’adoption législative par les partis traditionnels d’une série de revendications émises il y a 20 ans par le Vlaams Blok concernant l’immigration. L’élève, je suppose qu’il parle des partis traditionnels, a dépassé le maître !

Il y a 20 ans les dits partis traditionnels ont créé deux types de partis. Ceux qui étaient « démocratiques » et ceux qui ne l’étaient pas, qualifiés « antidémocratiques », dont le Vlaams Blok. Et pour bien marquer la distinction, ils ont en plus créé un « cordon sanitaire ». Aucun de ceux qui se qualifiaient « démocratiques » ne pouvait entrer dans un gouvernement contenant un « antidémocratique »: ces derniers étaient confinés en dehors du « cordon sanitaire ».

L’élève ayant dépassé le maître, je suppose que, pour Alexis Deswaef, il n’y a donc plus que lui du bon côté du « cordon sanitaire ». Il reste le seul digne de gouverner la Belgique. Heureusement pour lui, le ridicule ne tue pas !

Grève ou émeute

La grève a été créée il y a plus d’un siècle pour équilibrer le rapport de force entre le patronat et les ouvriers. La grève s’est révélée comme un outil puissant et efficace. Je n’hésite pas à dire que la grève a apporté à l’occident la prospérité et la supériorité démocratique et économique sur le reste du monde. Au début du XXème siècle, le monde était quasi entièrement sous obédience occidentale, et je pense que c’est en partie grâce à la grève.

La grève est à l’origine une arme puissante utilisée par les travailleurs contre les abus économiques du patronat. Un patronat qui écrasait les travailleurs en confisquant à son seul profit les richesses créées en abondance par l’alliance indispensable du Capital et du Travail.

Les grèves actuelles à répétition sont d’un tout autre acabit. Elles sont, selon les déclarations expresses des responsables syndicaux, dirigées contre les projets du gouvernement. Avant même toute négociation. Et cette fois, elles ne sont pas dirigées contre un patronat abusif, mais contre un gouvernement démocratiquement installé par un parlement démocratiquement élu.

Décrivons ces grèves en bref : blocages méchants : des voies de communication routes et chemins de fer, des zonings, des grands commerces, des banques, saccage méchant de petits commerces dont la survie est en jeu, menaces de crever les pneus des voitures, injures  et brutalité à l’égard des opposants. Tout y est pour qualifier ces actions d’émeute.

Leur but est uniquement politique : faire plier ou tomber le gouvernement démocratique, par les moyens généralement utilisés par des émeutiers anarchistes. Avec la bénédiction des opposants politiques qui paradent la bouche en cul de poule à la télévision. Et ils disent défendre la démocratie ! Honte à eux !

Deprez et Milquet, même combat !

Mon article « Les vieux crocodiles s’embrouillent »,  classé dans la même catégorie « Politique belge », rappelle comment Monsieur Deprez ayant incrusté son PSC sur la gauche et voyant sa décrépitude sans espoir de redressement, l’a quitté sans vergogne pour le MR.

La situation de Monsieur Lutgen et Madame Milquet, englués dans  une coalition de gauche, bonne pour la Wallonie, mais dont ne veut pas la Belgique, est tout aussi désagréable. Si vous en doutez, relisez « Un homme politique me répond ». Comme Monsieur Deprez quand il avait ruiné le PSC, ils se rendent compte qu’ils se sont coupés de l’avenir de la Belgique , ils essayent d’en ressortir par le haut en suggérant au MR, pauvre petit isolé au milieu des méchants flamands, de compter sur eux pour l’aider à établir et à appliquer sa stratégie de défense.

Comme par hasard, ils proposent comme premiers sujets de discussion les circulaires Peeters et la création d’une communauté métropolitaine pour Bruxelles. Sujets communautaires s’il en est.  Ce n’est plus la NVA qui veut diviser le pays. Il y a quelques semaines, c’était le PS qui se voyant exclu par le parlement représentant la population belge, s’était retiré sur ses terres en menaçant d’éclatement la Belgique.

Depuis ce 4 novembre, le cdH reprend le rôle, complètement déboussolé par la constitution d’une coalition à laquelle il a hautainement refusé de participer au nom de son honneur (!), et essaye de se présenter en sauveur du pays qui empêchera les méchants flamands de le dépecer et évitera aux naïfs MR de tomber dans le panneau.

Aussi culottés que Monsieur Deprez en son temps ! Leur décision « à gauche toute« , encore confirmée par l’éjection d’Anne Delvaux au profit de Claude Rolin, leur rend impossible d’encore prétendre représenter un Centre « capable de faire la synthèse des aspirations de la population ».  En attendant, ils font un tort considérable à la Belgique en renforçant le sentiment de lassitude de la partie Nord du pays, par leur refus du choix de la majorité des électeurs belges.

Monsieur Uyttendaele et la pétrification.

Monsieur Uyttendaele a calculé que 4 belges sur cinq n’ont pas voté pour la NVA et il estime que Monsieur De Wever ne conduit pas une mission d’information, mais bien une mission de pétrification. Il s’aménage un scénario gagnant à tous les coups.

Voyons ces trois points en détail. La chambre des députés fédérale comporte 150 membres élus, je suppose Monsieur Uyttendaele d’accord avec moi sur ce point, démocratiquement. Le PS en a 23 et la NVA, 33. Sur 150 députés, 127 ne sont pas socialistes, et 117 ne sont pas NVA. Dans un article précédent, un de mes correspondants a calculé qu’à choisir entre centre gauche et centre droit, 71 voteraient centre droit et 50 centre gauche. Ecrasante majorité, n’est-il pas, pour le centre droit ?

Mais la dictature socialiste en Wallonie terrorise les autres partis à l’idée de participer à un gouvernement de centre droit. Car celui-ci comporterait la NVA. Tout ralliement à ce gouvernement serait immédiatement taxé par le PS et ses obligés de complicité avec un parti qui veut la fin de la Belgique. Or nous pouvons tous voir que la NVA ne parle plus de la fin de la Belgique. Quelle était son argumentation pour demander la fin de la Belgique ? Le sac de boulets que représente pour tous les belges, sauf les caciques qui pullulent au PS, la dictature socialiste wallonne. Monsieur De Wever entrevoit une possibilité de reléguer ce socialisme là où il fleurit par nature : en Wallonie. Monsieur de Wever sait que 50 % de ses électeurs ne désirent pas la fin de la Belgique, mais que tous désirent, comme lui, la fin du sac de boulets. Et, ensembles en Belgique, 47 % des députés belges désirent la fin du sac et 33 % son maintien.

Alors, Monsieur Uyttendaele, qui pétrifie la Belgique ? Vous et vos alliés qui empêchez un gouvernement désiré par une majorité des Belges, ou Monsieur De Wever qui essaye de l’installer ? Pour réussir la disparition de la Belgique, Monsieur De Wever a besoin d’une majorité absolue, au moins en Flandre. Il sait très bien qu’il ne l’aura jamais, s’il parvient à déscotcher le Cdh et à rallier le MR. Bref, s’il réussit à casser la dictature des socialiste wallons. Mais aura-t-il encore envie dans ce cas de sacrifier la Belgique ? Moi je ne le pense pas.

Savez-vous pourquoi le scénario De Wever est gagnant à tous les coups ? Vous l’accusez de ne guère s’intéresser à l’état actuel de la société belge. Avez-vous correctement mesuré ce que pensent les belges élus députés démocratiquement ? Ils rejettent le PS à 71 contre 50, soit à 59 % ! C’est parfaitement démocratique. Mais il est vrai que pour votre parti la loi de la majorité démocratique s’applique rigoureusement en Wallonie, pas ailleurs et surtout pas en Belgique ! Qui veut la fin de la Belgique ?

Votre argumentation porte uniquement sur la NVA, comme si, à elle seule, elle abusait de son pouvoir de nuisance. Faites attention. Votre obstination dictatoriale finira par rendre la NVA sympathique aux vrais démocrates belges.

Surtout si vous organisez de grandes grèves en Wallonie comme en 1960.

Les vieux crocodiles s’embrouillent

Monsieur Moureaux regrette que l’on se dirige au fédéral vers une coalition de centre droit. C’est possible mais cela reste à voir. Mais il poursuit par une phrase qui montre clairement que, la Belgique, il s’en f…, quand il doit comparer l’intérêt du PS et celui de la Belgique, lisez bien : Une coalition de droite serait légitime côté flamand, mais caricaturale du côté francophone.
Mais, Monsieur Moureaux, le gouvernement fédéral c’est la Belgique, tous les belges et pas seulement les francophones ou les flamands, sans oublier les germanophones. Et là, dans mon article précédent (Un homme politique me répond) le calcul montre que les belges dans leur majorité veulent un gouvernement de centre droit. Qui veut la fin de la Belgique ? Monsieur Moureaux qui considère comme caricatural un gouvernement correspondant au désir des belges ou Monsieur De Wever qui voudrait mettre fin à la dictature de gauche que nous subissons depuis tant d’années ? Le PS a imposé tout à fait légitimement un gouvernement de gauche en Wallonie, car la Wallonie est socialiste. Mais le PS est profondément antidémocrate en refusant un gouvernement fédéral qui correspond au désir de la majorité des belges. Ce sont les crocodiles du PS qui donnent une image terriblement dégradée de la démocratie.
Mais je sais qu’il y a un risque. Si le futur gouvernement de centre droit prend les mesures nécessaires pour assurer l’avenir de nos retraites et de notre sécurité sociale, la Wallonie sera en état d’insurrection, comme en 1960 (La Loi Unique). Pendant des semaines l’état de droit a disparu en Wallonie. J’étais à l’époque ingénieur à l’administration des mines. Pour me déplacer en cas d’accident dans un charbonnage ou une entreprise sidérurgique, je devais respecter les barrages syndicaux nombreux qui avaient apparemment comme objectif de paralyser tous ceux qui voulaient ou devaient, par fonction, travailler.
J’avais une commission d’officier de police judiciaire. Les autorités publiques, gendarmerie et police étaient requises de m’aider dans l’exercice de ma fonction. Mais il n’y avait plus de gendarmes sur les routes. Et les barrages syndicaux me refusaient parfois passage, m’obligeant à des détours dangereux et allongeant le temps de mon intervention, toujours urgente cependant.
Une nuit très noire, je roulais de Mons vers le borinage, charbonnage d’Hensies. A cette époque, il y avait encore des passages à niveau pour les nombreux chemins de fer qui circulaient pour les passagers et les marchandises. Ils étaient signalés par des feux clignotants. J’ai manqué de peu de m’écraser contre un wagon. Il était arrêté au milieu de la route et toute la signalisation avait été détruite ! Et à cette époque, dans le fin fond du Borinage, il n’y avait pas d’éclairage sur les routes de campagne.
Je crains les mois prochains pour la Wallonie. Monsieur Moureaux veut-il détruire la Belgique ? C’est le PS et ses organisations syndicales qui vont couper la Wallonie de la Belgique. Je crois, j’espère en tous cas, que Bruxelles échappera à ce sort dangereux et pénible, comme en 1960. La Wallonie sera isolée du reste de la Belgique, mais pas du fait de la NVA !

Monsieur Gérard Deprez accuse le Cdh d’être à gauche depuis dix ans. Il semble oublier sa responsabilité dans cette situation. Il a commencé en politique au PSC. Il y avait à l’époque deux courants au PSC. Le Cepic qui représentait la bourgeoise catholique et des cadres d’entreprises. Le MOC (mouvement ouvrier chrétien) était représenté entre autres par Monsieur Deprez. L’organisation syndicale était riche et puissante. Le Cepic ne pouvait pas lui opposer la même puissance. Mais il était fort au sein du PSC car le PSC savait que l’essentiel de ses électeurs bourgeois aisés suivait volontiers les « consignes » de vote de l’église catholique.
Pendant dix, quinze ans, Monsieur Deprez s’est ingénié à détruire le Cepic. Mieux organisé que le Cepic, le MOC a fini par l’étrangler. Et le PSC est devenu un parti gauchisant. L’étiolement du Cdh ne date pas du tout d’il y a dix ou quinze ans, il date de cette époque « Deprez » au PSC. Puis Monsieur Deprez, au bout de plus de 10 ans de règne, s’est aperçu qu’il avait détruit le PSC et que le PS était devenu de ce fait trop puissant. A-t-il craint pour son avenir ? Je n’en sais rien. Toujours est-il qu’au prix d’un retournement de veste incroyable, il est passé avec quelques collègues au MR !
Le sort du PSC était scellé. Les bourgeois catholiques, ont très lentement mais de façon continue, déserté ce parti qui leur correspondait de moins en moins, car de plus en plus scotché au PS. Très logiquement le PSC a essayé de racoler un électorat « progressiste » et a trouvé utile dans cette optique, avec raison sans doute, de supprimer toute référence au catholicisme. Il est devenu le Cdh, invertébré et ombre du PS. Et Monsieur Deprez de publier doctement maintenant que le processus d’affaiblissement du Cdh continue de manière systématique .
Monsieur Deprez, vous êtes en train de voir réussir totalement l’œuvre de démolition entreprise par vous au PSC. Mais je vous trouve culotté !

Un homme politique me répond.

Un homme politique que j’apprécie beaucoup a échangé avec moi les emails qui suivent. Il m’a donné l’autorisation de les publier sur mon blog dans la forme qui suit. Merci à lui.

Il y a un élément (bien regrettable) que vous laissez un peu de côté.

Vous dites que la grande majorité des Belges souhaite un gouvernement de centre-droit.

Peut-être ? Je n’en sais rien ! Reste que la famille socialiste est la plus importante du pays.

Et surtout que le PS a gagné les élections à Bruxelles et en Wallonie.

Les Libéraux ont, bien entendu, beaucoup progressé mais ils sont deuxième.

Et ils sont deuxième surtout à Bruxelles où ils espéraient être les premiers.

On ne peut pas reprocher aux socialistes de s’allier avec le cdH. Ce parti est plus faible que le MR (donc plus facile à contrôler et plus de places pour le PS) et plus proche idéologiquement (donc moins de risques de conflits.

Je dirais même que le PS aurait été particulièrement stupide de s’allier avec le MR, non ?

Pourquoi l’aurait-il fait ?

D’autre part, je reçois ceci d’un correspondant, et je suis assez d’accord avec lui :

Parlant du MR, il dit : « la stratégie c’est de prévoir comme aux échecs, pas après avoir joué
mais avant

Et la dissociation d’avec le FDF ( et surtout le refus ( le différent ) injustifié au niveau financier )
ont amené inéluctablement / mathématiquement le MR en deuxième position à Bruxelles,
et de plus avec un FDF forcément antagoniste.

Et cela c’était tout à fait prévisible. »

Qu’en pensez-vous ?

Le Jeudi 12 juin 2014 13h00, Pierre Van Leeuw a écrit :

Je comprends parfaitement votre position, si partez du fait que vous ne savez pas que la majorité des belges préfèrent au vu des élections le centre droit au centre gauche. Mais, au vu des chiffres dans l’ensemble du pays, vous m’étonnez.


Je viens de faire le calcul, je ne l’avais pas encore fait.

Voici les chiffres :

Droite
NVA 33 + MR 20 + VLD 14 + Vlaams Belang 3 + PP 1 = 71

Centre
CD&V 18 + cdH 9 + FDF 2 = 29

Gauche
PS 23 + SPA 13 + Ecolo 6 + Groen 6 + PTB 2 = 50

Donc, votre raisonnement est correct sur cette base.

Toute la question est, par conséquent, celle de la NVA.

Pour ma part, je n’ai pas d’idées préconçues anti-NVA.

Mais le problème est là.

Avant les élections, tous les partis francophones ont dit pas de gouvernement avec la NVA.

Mais le problème est maintenant concrètement posé.

Entre un gouvernement avec la NVA qui exige la fin du pays et un gouvernement sans eux, je préfère la deuxième solution.

Mais si, comme on a l’air de se diriger, la NVA n’a plus de revendications séparatistes, les cartes seront redistribuées !

Ce sera très intéressant à suivre.

Le Jeudi 12 juin 2014 15h16, Pierre Van Leeuw a écrit :

Mon raisonnement est d’autant plus correct que je n’imagine pas un instant au centre le CDH et que je ne suis pas loin de penser la même chose du FDF.

Effectivement, je pense que la NVA est occupée à rebattre les cartes. La majorité de ses électeurs ne veulent pas la fin de la Belgique, mais la fin du sac de cailloux que représente pour la Belgique la Wallonie socialiste. Et je crois que De Wever en est bien conscient.

Je suis assez d’accord sauf sur le positionnement du FDF et du cdH.

Votre raisonnement est celui d’un homme de droite.

Je puis vous assurer que les gens de gauche considèrent le cdH comme un infâme parti de droite, que les gens du PP considèrent le MR comme étant au centre gauche, que les gens du PTB voient le PS au centre voire même au centre-droit.

Disons, qu’en ce qui concerne le positionnement, je me suis basé sur les classifications des politologues.

Les sales gamins

Di Rupo et son ombre Lutgen ne veulent pas d’un gouvernement belge conforme aux vœux de la grande majorité des belges. Pour cela, ils vont utiliser une triste conséquence de la régionalisation. Ils créent un gouvernement de gauche, facile à faire en Wallonie, et provoquent illico en représailles un gouvernement de droite en Flandre, facile à faire en Flandre.
Les flamands largement majoritaires en Belgique, ne peuvent compter sur aucun parti wallon ou bruxellois car, celui qui s’allierait aux flamands dans un gouvernement fédéral subirait les sarcasmes de la majorité socialoCdh en Wallonie, comme mauvais wallons qui s’allient aux flamands, pour imposer au pays une politique droitière de flamands ! La première loi de la démocratie, le pouvoir va aux représentants de la majorité, est valable pour la Wallonie, pas pour la Belgique ?
Assez stupidement d’ailleurs, les Michel et Reynders ont déclaré avant les élections qu’ils ne participeraient jamais à un gouvernement avec la NVA, pour mériter le nom de bons wallons. Ils sont tombés dans le piège, gros comme une maison, que Di Rupo et Magnette leur ont tendu. Il fallait vraiment qu’ils se sentent en perdition à l’idée de rester dans l’opposition où ils marinent depuis 10 ans !
Pour être certaine qu’aucun gouvernement fédéral n’est possible sans elle, la gauche wallonne, qui critique le confédéralisme nationaliste de la NVA, prend le risque de bloquer la Belgique en imposant en Wallonie le refus de la NVA dans un gouvernement fédéral dont elle ferait partie.
La grande majorité des belges est pour le centre droit. Bien joué, Di Rupo ! Honte à Lutgen qui confirme le scotching du Cdh ! Mépris pour Reynders et Michel qui, dans l’espoir de quitter l’opposition où ils sont depuis 10 ans, ont plié devant l’empereur Di Rupo Ier.
Mais alors, qui est séparatiste ? Bart De Wever qui veut un gouvernement belge de centre droit ou Elio Di Rupo qui veut un gouvernement Belge de centre gauche ? Qui est démocrate ? L’empereur Di Rupo ou le populiste Bart De Wever ?
Bon amusement pour Philippe 1er. Il pourrait tout aussi bien partir en vacances pendant un an ou deux, jusqu’à ce que la population wallonne comprenne que tout cela a pour seul but dans l’esprit de Di Rupo que le PS ne reste pas hors du gouvernement fédéral, au mépris de ce que désire la majorité des belges.